Mais qui est ParentheseNomade ?
C’est en 2017 que le couple et leurs enfants partent à l’aventure. Carine et Nicolas Poirier et leurs deux enfants débutent alors un périple à la découverte de l’Amérique du Nord. Ils sillonneront le Canada, les États-Unis et le Mexique pendant une année.
L’AMERIQUE DU NORD EN CAMPING-CAR PAR PARENTHESENOMADE
Qui se cache réellement derrière ParentheseNomade ?
1. Bonjour Carine, tout d’abord, pourriez-vous vous présenter en quelques lignes ?
Bonjour Audrey, j’ai passé la quarantaine il y a quelques années. Je suis mariée avec Nicolas depuis presque 20 ans et nous avons deux garçons de 10 et 15 ans. C’est notre famille au complet qui se cache derrière le pseudo ParentheseNomade.
Quant à mes parcours personnels et professionnels, ce serait une trop longue histoire à raconter ici ! Disons que la route a toujours été sinueuse. Je viens de mettre en pause ma carrière de professeure d’histoire et géographie pour me consacrer à l’écriture et au blogging. Ce qui n’est qu’un tournant de plus sur le chemin que je trace au fil des années.
2. Depuis quand voyagez-vous en camping-car ? Avec qui ou quoi ? Comment a commencé cette passion pour le voyage ?
Nous voyageons en camping-car depuis 2015. Cependant, le virus du voyage nous a pris il y a bien longtemps… Presque dès le moment où Nicolas et moi nous sommes rencontrés, en 1995. Lui, avait déjà un lourd passé de bourlingueur. Puisqu’il avait sillonné l’Europe en fourgon aménagé toute son enfance avec ses parents. Son envie de me faire parcourir le monde m’a tout de suite séduite.
Nous avons longuement hésité à acheter un camping-car. Vingt ans plus ou moins assidus à errer entre les salons et les revendeurs de véhicules d’occasion ou à confectionner des plans pour aménager nous-mêmes un véhicule ! Puis, un jour, l’occasion que nous ne cherchions plus s’est présentée à nous. Et ça a été le coup de cœur.
Toutes nos échappées à son bord se font en famille. Nous avons choisi tout particulièrement une capucine avec 4 couchages permanents, afin de pouvoir partir tous ensemble avec le maximum de confort. Au fil du temps, il est devenu le cinquième membre de notre petite tribu, surtout pour les enfants.
Nous sommes ravis de ce mode de voyage, adopté depuis maintenant 4 ans, même si notre « farceur » de camping-car nous joue parfois des tours.
3. Que recherchez-vous dans vos aventures en camping-car ? Combien de pays avez-vous déjà visité ?
À la différence de nos aventures en couple où nous avalions les kilomètres pour accumuler un maximum de visites et de découvertes, les pérégrinations en famille dans notre gros « escargot » se font à un rythme plus lent. Nous aimons prendre notre temps et profiter des endroits qui se trouvent sur notre route.
De plus, les itinéraires doivent s’adapter aux caractéristiques intrinsèques de ce genre de véhicule. Car, s’il est très agréable de se balader avec sa maison sur son dos, il faut aussi faire avec ses défauts.
- Un gros volume pas du tout passe-partout
- un appétit gourmand en gasoil si on joue au pilote de Formule 1
- et un gabarit qui fait exploser le budget péage
Nous voyageons donc moins souvent dans les grandes villes. Ainsi, nous évitons aussi le littoral à la belle saison car nous ne sommes que rarement les bienvenus (surtout si on ne va pas au camping). Nous privilégions les destinations « nature » et les grands espaces où nous pouvons assouvir nos envies de liberté au grand air. Nous limitons notre rayon d’action afin d’éviter les kilomètres superflus et essayons d’allier harmonieusement visites culturelles, découvertes des terroirs et balades en pleine nature.
Pour le moment, nous avons visité six pays en Europe (France, Espagne, Portugal, Italie, Autriche, Allemagne) et avons parcouru également une partie du Canada, des États-Unis et du Mexique à bord de notre capucine.
4. Quel est le plus beau de vos voyages ? Ou l’expérience la plus originale que ParentheseNomade ait vécu ?
Difficile de dire quel a été notre plus bel itinéraire de vacances. Chaque escapade nous a réservé de bons moments et son lot de magnifiques souvenirs. Et, le voyage restant une expérience personnelle et intime, les 4 membres de la famille pourraient donner des réponses différentes.
Nicolas a une pensée particulière pour notre première longue échappée au Portugal. Nous étions alors des néophytes et le voyage s’est formidablement bien déroulé dans ce pays au peuple si charmant qui accueille les camping-caristes avec gentillesse et chaleur. C’est pourtant la seule fois où nous avons eu un accrochage avec le camion, un rétro qui a frôlé de trop près un de ses congénères. Peut-être mon pilote n’avait-il pas encore le compas dans l’œil avec sa nouvelle monture ! Heureusement, le soir même, nous étions garés face à la mer non loin d’une belle corniche sur un bivouac de rêve, nous faisant vite oublier cette mésaventure.
En ce qui me concerne, j’aurais plutôt tendance à citer l’Italie, pour sa gastronomie, ses paysages variés, ses villes empreintes d’art et d’histoire.
Mais, dans ces deux cas, il s’agit d’itinéraires sur 3 semaines de vacances. Notre plus belle expérience, qui est également la plus originale, est notre aventure d’un an en Amérique du Nord avec notre camping-car, une ParentheseNomade dans notre vie sédentaire. Et, sur ce point, toute la famille est d’accord.
Maintenant, parlez-nous un peu des 1 an d’aventures de ParentheseNomade en Amérique du Nord…
5. Pourquoi avez-vous choisi de visiter l’Amérique avec votre camping-car ?
Lorsque nous avons décidé de partir un an en famille avec notre camping-car, la solution de facilité aurait été de parcourir l’Europe. Toutefois, quitte à vivre une expérience un peu hors du commun, nous avons décidé d’explorer un autre continent. Le choix s’est rapidement porté sur l’Amérique du Nord qui offrait les meilleures dispositions pour un voyage en « véhicule récréatif ». (C’est ainsi que sont appelés les camping-cars, aussi bien au Canada, qu’aux États-Unis).
Avec onze mois de voyage devant nous, nous avions une belle fenêtre pour visiter cet immense territoire. Si difficilement abordable sur une durée de vacances classique et assouvir ainsi notre soif de grands paysages, si typiques de ces contrées.
En plus, le parcours choisi nous permettait de découvrir les trois pays au programme dans des conditions climatiques idéales. En évitant les rigueurs des hivers canadiens et la saison des pluies en zone tropicale au Mexique. De surcroît, c’était le choix du cœur des enfants qui rêvaient de voir de leurs propres yeux les grands parcs et la faune du Nouveau Monde. Et comme on ne peut rien refuser à nos chers bambins…
6. Aviez-vous planifié votre voyage au préalable ?
Entre le mois de janvier et d’août 2017, je ne compte plus les heures passées derrière mon écran d’ordinateur à essayer de planifier au maximum notre long périple en préparant au mieux nos étapes incontournables. Je me suis alors vite rendu compte qu’il serait impossible de prévoir un circuit précis au jour le jour sur une aussi longue période.
Nous avons donc décidé d’un calendrier général à suivre sur la durée globale du voyage pour respecter les délais imposés par les visas de chaque pays traversés, sans planifier aucune étape. Nicolas a lu et relu des blogs de voyageurs nous ayant précédés sur ces routes pour enregistrer un maximum d’informations.
Pour ce qui est des démarches administratives, le site tourdumondiste est une mine d’informations. Pour le voyage en lui-même, nous avons chargé des cartes hors lignes des trois pays sur notre tablette pour pouvoir parer à toute éventualité et faciliter nos déplacements. Puis nous avons découvert sur place, le « Caramaps » américain.
7. Quels seraient vos 3 plus beaux coups de coeur que vous aimeriez partager avec nos voyageurs ?
Encore une question difficile tant les souvenirs sont nombreux. Nous nous sommes déjà toutefois prêtés tous les quatre à cet exercice pour écrire un article sur notre blog.
Peut-être la Floride que nous avions presque décidé d’écarter de notre parcours si le délai de notre visa pour l’Est américain avait paru trop court. Cela aurait été un beau gâchis… Tant nous avons pu profiter d’un hiver paradisiaque, entre découverte d’une faune exceptionnelle, baignade dans des eaux chaudes et cristallines, et une certaine facilité à bivouaquer, au contraire de ce que l’on pourrait penser dans cet État très touristique.
La découverte du Mexique a aussi émerveillé toute la famille. Nous y avons rencontré un peuple chaleureux, avons succombé à sa gastronomie, avons découvert une grande richesse culturelle, tant au niveau de son patrimoine que de ses traditions. Nous avons fait le plein de saveurs et de couleurs qui faisaient un peu défaut chez les deux voisins plus au nord.
Enfin, je retiendrai en dernier lieu notre visite de Yellowstone. Un parc si exceptionnel que nos cinq jours à le parcourir nous ont presque paru trop courts. Ce feu d’artifice de phénomènes plus extraordinaires les uns que les autres… Entre geysers, sources d’eaux chaudes multicolores, canyons gigantesques, cascades assourdissantes, le tout accompagné d’une faune à portée de main et visible un peu partout, ne peut laisser indifférent. Ce fut le bouquet final de notre long périple.
8. Qu’avez-vous tiré de cette longue expérience de voyage ou plutôt belle «ParentheseNomade»?
Avec un an de recul depuis notre retour, je peux affirmer aujourd’hui que cette parenthèse gardera dans nos cœurs une place particulière. Tant elle nous a permis de partager en famille des moments extraordinaires. Ce temps passé ensemble est une chance exceptionnelle à l’heure où tout le monde vit à cent à l’heure et profite peu de ses proches, pris par le rythme effréné de sa vie.
Depuis, d’autres horizons se sont offerts à nous. Ils auront peut-être un impact sur nos vies futures.
Dès à présent, nos virées en camping-car se font avec une volonté plus affirmée de découvrir à fond les espaces que nous décidons de visiter. En laissant parfois de côté les must-see après lesquels nous avions tendance à courir précédemment. Nous devenons de plus en plus adeptes du slow travel.
Prendre le temps de profiter sera peut-être notre nouveau leitmotiv.
9. Selon vous, quels sont les avantages de partir au bout du monde avec son propre camping-car ?
Même si la vie en famille dans 6m² (estimation de la superficie habitable dans la cellule) pendant 326 jours n’est pas tous les jours facile. Le cocon que représente le camping-car est un indéniable avantage pour voyager longuement avec des enfants. Ils y ont des repères qui les rassurent. De même pour les parents. Il nous semble souvent qu’une fois les portes fermées, nous sommes chez nous quelque soit l’environnement qui nous entoure. Le véhicule a en effet été aménagé à notre goût et selon nos besoins.
En outre, même si les transports en cargo peuvent être onéreux. L’investissement dans les traversées des océans est vite amorti financièrement lors d’un voyage au long cours. Notamment si on compare au coût que peuvent représenter la location d’un véhicule, les nuitées et les repas pris au restaurant sur une longue durée.
En tant que ParentheseNomade, quels sont vos conseils pour voyager en camping-car en Amérique du Nord ?
10. Quelles démarches administratives avez-vous réalisé avant votre départ en Amérique ?
Les démarches administratives sont très nombreuses. C’est même peut-être ce qui décourage le plus vite les envies de voyage au long cours. Elles ne sont pas spécifiques à l’Amérique du Nord. Mais découlent du fait que l’on quitte la France pour plusieurs mois, d’une part. Et qu’on a besoin d’importer temporairement son véhicule sur un autre continent, d’autre part.
Pour le véhicule, il faut trouver un transitaire qui accepte de réaliser le transport maritime puis souscrire des assurances. Une qui couvrira le véhicule pendant la traversée, puis autant d’assurances pour le camping-car que de pays traversés. Des démarches à faire dans la langue du pays où l’on se rend, ce qui n’est pas toujours simple ! Heureusement, le transitaire maritime Seabridge qui a organisé le transport, facilite grandement les démarches de ce type, ainsi que les procédures avec les douanes.
Pour les voyageurs, il faut souscrire une assurance santé (elle offre aussi une assistance et, souvent, une responsabilité civile). Les assurances fournies par les cartes bancaires sont assez limitées et ne sont valables que pour un séjour de moins de 3 mois. Hors Europe, on ne peut pas bénéficier de la sécurité sociale, il vaut donc mieux être bien couvert par une assurance privée.
De plus, pour réduire le coût du voyage, nous avons dû changer de banque afin de limiter les frais pour paiement et retrait hors zone euro. Nous avons adapté nos forfaits de téléphonie mobile tout en restant chez le même opérateur afin de rester connectés. C’était important pour nos proches, puis cela s’est aussi avéré très utile au cours du périple ParentheseNomade.
Toutes nos démarches et nos choix ont été expliqués dans des articles sur notre blog dans la section « Amérique du Nord – Pratique ». Il nous paraissait important à notre retour de partager notre expérience pour de futurs voyageurs. Comme nous avions profité de dizaines de blogs personnels avant notre propre départ.
11. Quelles difficultés avez-vous rencontré avant, pendant ou après votre voyage ?
Des difficultés, il y en a eu. Toutefois, rien d’insurmontable. Et certainement pas plus que dans la vie quotidienne en tant que sédentaire en tout cas. Elles sont différentes de celles dont on a l’habitude donc cela peut être déstabilisant. Il a fallu s’adapter.
Chaque pays traversé suppose une période d’acclimatation. Ainsi, plus on voyage vite et plus on parcourt de pays, plus il faut changer ses habitudes alors que l’on vient à peine de les acquérir. Donc, dès qu’on l’a pu, on a levé le pied. En réalité, compte tenu des saisons et de la durée de nos autorisations de séjour (3 mois seulement à chaque passage aux États-Unis), nous n’avons pu véritablement prendre notre temps qu’une fois arrivés au Mexique, donc au bout de 4 mois d’aventure. C’est notamment pour cette raison que nous avons éliminé du parcours les « petits » pays d’Amérique centrale alors qu’ils faisaient partie de l’itinéraire initial.
Les passages de frontières se sont révélés assez angoissants. À voyager principalement dans l’Union Européenne depuis de nombreuses années, nous avions perdu l’habitude des files d’attente et des interrogatoires. Cela dit, tout s’est très bien passé et avons pu continuer l’aventure ParentheseNomade selon nos prévisions !
Le stationnement s’est avéré assez facile dans l’ensemble. L’application iOverlander a été d’un grand secours au Mexique toutefois. Cela aurait été bien moins simple sans son aide. Sans surprise, l’Ouest américain a été la région la plus accessible, taillée pour recevoir de gros véhicules et très accueillante pour les camping-cars.
Comme le voyage, le retour à la vie quotidienne après un an sur la route a nécessité une nouvelle adaptation. Pourtant, nous étions heureux de rentrer pour retrouver nos proches, nos repères. Mais il a bien fallu six mois pour que le voyage cesse de se rappeler à nous tous les jours même si, encore aujourd’hui, nous y pensons régulièrement et, surtout, nous ne cessons de nous demander : quand repartons-nous ?
12. Selon vous et la team ParentheseNomade, quels sont les similitudes et différences entre un voyage en camping-car en Europe et un voyage aux Etats-Unis ?
Pour un voyage en camping-car aux États-Unis d’une durée plus « classique » que ce que nous avons fait (nous sommes restés 6 mois dans ce pays sur l’année du périple), il est tout à fait possible de s’organiser comme on peut le faire en Europe. On circule facilement et il y a de nombreux endroits pour accueillir les camping-caristes. L’Ouest du pays offre plus d’étapes « nature » et de bivouacs que l’Est mais les deux façades se parcourent aisément. Lorsque l’on choisit de faire étape dans un camping, il y a en général l’embarras du choix. Il est plus difficile toutefois de trouver des services (eau, vidange) gratuitement, notamment sur la façade atlantique. Les campings privés sont assez onéreux. Mais offrent souvent tous les services (eau, vidange, électricité) à chaque emplacement, on dit qu’ils sont full hook-up. Ceux des parcs nationaux sont plus sommaires mais ont souvent un cadre idyllique.
Le mode de vie est assez proche du nôtre. Pour une durée courte de voyage, certaines spécificités nord-américaines ne sont pas gênantes. Pour un temps plus long outre-Atlantique, il faut avouer que nous n’en pouvions plus de la nourriture industrielle ! Même si on trouve aujourd’hui beaucoup plus de produits frais qu’il y a 20 ans dans leurs rayons de supermarchés, ce seront les mêmes du nord au sud, d’est en ouest. Très peu de spécialités locales permettent de varier l’alimentation au quotidien, ce qui est une énorme différence par rapport à l’Europe. On ne visite pas les États-Unis pour la gastronomie !
Enfin, question budget, tout dépend de quel type de voyageur on est. Si on fait des excursions ou pas, si on passe beaucoup de temps en ville et que l’on y fait des visites payantes, si on choisit de passer du temps dans les parcs d’attraction, de manger plus souvent au restaurant, d’aller au camping etc… Les parcs nationaux qui font la merveille de l’Ouest, se visitent pour un prix modique grâce à la carte America the Beautiful.
L’essence est nettement moins chère qu’en Europe et il n’y a quasiment pas de péages. Faire les courses aux États-Unis revient à peu près au même tarif qu’en France. Sur notre année en Amérique du Nord, nous avons réussi à tenir un budget moyen sur place de 56 € par jour pour 4 personnes. Mais je veillais au grain ! Financer un an de voyage est beaucoup plus complexe qu’un mois de vacances, il s’agit de ne pas trop déborder pour pouvoir rentrer !
13. Et pour finir avec cette belle interview de ParentheseNomade, quel serait votre dernier conseil pour les futurs voyageurs en camping-car aux Etats-Unis ?
Nous n’avons pas véritablement de conseils. Chaque voyage est une expérience intime que chacun vit différemment, ainsi le conseil n’a pas vraiment de sens.
On nous l’a dit, beaucoup, profitez ! Profitez bien ! enjoy ! Et nous pourrions vous dire la même chose, à vous qui avez lu l’histoire de ParentheseNomade jusqu’au bout. Oui, nous en avons profité. Nous avons essayé de jouir de chaque instant, d’être dans le moment présent, en pleine conscience. Il y a des jours où notre aventure ParentheseNomade nous a paru longue… Où nous avons pu être nostalgiques de notre vie de sédentaires.
Pourtant, le jour où nous nous sommes installés à Peggys Cove pour admirer le dernier coucher de soleil de l’aventure, à la veille du retour, nous avons eu cette terrible sensation que tout était allé trop vite. Que cela n’avait démarré qu’hier, que nous n’avions pas su saisir tout ce qui s’offrait à nous. Alors, on peut vous le dire, profitez ! Mais je ne suis pas sûre que l’on sache réellement ce que cela signifie avant d’avoir fait soi-même ce type d’expérience.
La Philosophie de ParentheseNomade
Écouter son cœur et tracer son propre chemin. Voilà ce en quoi nous croyons. Ce n’est pas un conseil, simplement une philosophie de vie dans laquelle vous trouverez peut-être de l’inspiration.
Sur ces derniers mots de ParentheseNomade, n’oubliez pas vivez votre voyage en camping-car avec CaraMaps !