Aujourd’hui, l’équipe CaraMaps a décidé d’interviewer Bernard de Laperleencampingcar, un camping-cariste passionné qui sillonne les routes depuis 2018. Suivez son aventure avec nous !
Mais qui se cache derrière Bernard et Laperleencamping-car ?
- Bonjour Bernard, d’abord, pourriez-vous vous présenter en quelques lignes ?
J’ai 57 ans, et j’ai travaillé dans le monde de la culture et du patrimoine. Et je suis actuellement à la recherche d’un emploi.
- Depuis quand voyagez-vous en camping-car ?
Nous faisons du camping-car seulement depuis août 2018.
Quelles sont les escapades de Laperleencamping-car ?
- Comment a commencé cette passion du voyage ?
En août 2018 justement, on nous avait alors prêté un ancien camping-car, un Eriba car-jet 570 de 1987 sur une base Renault Trafic. En période de canicule dans la région lyonnaise, nous avons donc décidé de partir en Auvergne, dans la région du puy de Dôme. Nous avons adoré pouvoir ainsi passer notre première nuit en pleine nature, à près de 1 000 mètres d’altitude au pied du Puy de la Vache.
- Que recherchez-vous dans vos aventures en camping-car ?
C’est pouvoir découvrir de nouvelles destinations, des paysages, des monuments, des cultures différentes. Voyager en camping-car c’est aussi la possibilité de rencontrer d’autres camping-caristes.
- Combien de pays avez-vous visité ?
Nous avons déjà parcouru le Portugal et l’Espagne, et fait deux petites incursions en Suisse et en Italie.
Quelles sont les habitudes de voyage de Bernard de Laperleencampingcar ?
- En ce moment, où êtes-vous en voyage ?
En ce moment, c’est le confinement, donc nous sommes chez nous. Si non, nous serions très probablement en train de parcourir la Suisse, ou peut-être les Cévennes.
- Quel est la première chose que vous faites en arrivant dans un nouvel endroit ?
C’est bien évidement en premier trouver un endroit sympa pour la nuit (belle vue, la sécurité, et si possible ne pas avoir un arbre entre nous et le satellite de la TV !). Généralement ensuite, nous faisons un petit tour à pied pour découvrir les environs (vue, paysage, etc …). Si nous avons prévu de rester plusieurs jours, on prépare alors le programme des prochaines visites (horaires des bus, monuments à voir, …).
- Y-a t-il un objet que vous apportez obligatoirement à chaque voyage ?
Le GPS (il fait également caméra et enregistre donc parfois de beaux paysages sur la route ou nos petites galères !!) et sans oublier le chat !
Quelle est la plus belle expérience de voyage de Bernard de Laperleencampingcar ?
- Racontez-nous votre plus beau voyage en camping-car ?
Notre petit tour du Mont-Blanc (mais pas à pied ! Simplement par la route avec le camping-car).
Nous faisons notre première halte juste avant l’arrivée au col des Aravis, sur un petit parking qui appartient à un fermier. Pour la modique somme de 2 euros nous pouvons y passer la nuit, et la ferme propose des fromages délicieux (du reblochon).
En route pour la belle escapade de Laperleencampingcar…
Après être allé faire les courses à la Clusaz avec les vélos électriques (ça aide sérieusement pour remonter !), nous faisons une petite excursion sur les hauteurs de la Clusaz, aux Confins… La vue est superbe. Le lendemain, depuis notre parking, nous partons à pied pour les sources de l’Aravis et le plateau du Rebord qui offre un belvédère avec une vue imprenable sur les Alpes. Au passage au col, ne pas rater les excellentes tartes aux myrtilles de Chez Bruno.
Après quelques jours, nous prenons la direction de Megève, puis Saint-Gervais. Pour monter au Bettex, qui offre un très beau panorama sur le glacier de Bionnassay et le refuge du Goûter.
Pour la nuit nous redescendons dans la vallée et trouvons un parking très tranquille dans la petite station de Saint-Nicolas de Véroce qui domine la vallée des Contamines-Montjoie. Ce petit village abrite une belle église ancienne et l’hôtel (3 étoiles) abrite également une boulangerie et un SPA.
L’aventure de Laperleencampingcar continue…
Le lendemain nous repassons par Saint-Gervais, d’où il est possible de prendre le TMB (Tramway du Mont-Blanc), chemin de fer à crémaillère qui monte jusqu’au Nid d’Aigle (2 372 m) au pied du Dôme du Goûter. C’est la voie royale pour rejoindre ensuite le refuge du Goûter et le sommet du Mont-Blanc. Mais c’est une autre histoire…
Au passage, nous en profitons pour faire un petit arrêt gourmand à la fabrique des Confitures de la Création. Un vrai régal !
Nous ne faisons que traverser Chamonix et continuons vers Argentière et Vallorcine. La route serpente au milieu de la forêt, avec de nombreux sentiers propices à la randonnée. Après le passage de la frontière franco-suisse, nous arrivons au col de la Forclaz d’où la vue est superbe sur la haute vallée du Rhône. La descente vers Martigny s’effectue à flanc de coteau, au milieu des vignobles du Chablais. La longue descente est en ligne droite, et il faut bien penser au frein moteur.
Une fois dans la vallée, nous rejoignons le col du Grand Saint-Bernard par la vallée de la Dranse d’Entremont sur la route E21. (Attention nous devrions normalement être en possession de la vignette autoroute suisse, même s’il ne s’agit que d’une route normale. Par chance nous n’avons pas été contrôlé). Le dernier de tronçon de la route, au delà du tunnel (que bien évidemment nous n’empruntons pas) est une vrai route de montagne, nombreux virages, avec des pentes maximales de 9,7%. Même en juillet, nous trouvons la neige sur le bord de la route au niveau du col (2 469 m).
Après la visite de l’hospice où les chanoines réguliers de Saint Augustin accueillent les voyageurs tout au long de l’année, nous décidons de passer la nuit légèrement en contrebas, sur le bord du petit lac qui ne dégèle que 3 mois par an. La vue est très belle, et depuis la porte du camping-car on a parfois l’impression d’être en Norvège !
Et le périple touche à sa fin…
Après une nuit très calme nous redescendons coté italien jusqu’à Aoste, par une route qui offre de très beaux points de vue. Cette ancienne cité abrite encore de nombreux vestiges romains, comme les traces de l’ancien forum ou la Porte prétorienne. Cette dernière, bâtie en 25 av. J.-C., était la porte principale d’entrée de la ville, du côté oriental, vers Rome, et la plus imposante des quatre. Elle est aujourd’hui très bien conservée.
Après cette pause, nous reprenons la direction des sommets pour rejoindre le col du Petit Saint-Bernard (2 188 m). C’est le seul passage carrossable reliant les vallées savoyardes et le val d’Aoste. Nous nous posons un peu avant le col, à flanc de montagne, au milieu des marmottes. Nous avons une vue imprenable sur le Mont-Blanc, mais cette fois coté Italien. Le retour en France se fait par la haute vallée de l’Isère, avec un petit arrêt à Aime.
Vous pouvez retrouver les autres voyages de Laperleencampingcar sur leur blog !
- Pour finir, une anecdote de Laperleencampingcar à partager avec nos camping-caristes ?
Pour notre troisième voyage avec notre nouveau camping-car, nous avons pris la direction du Jura. Depuis Lyon on décide de passer par le col du Grand Colombier, en passant par le flanc ouest.
Après Virieu-le-Petit, la route se rétrécie un peu, mais on passe encore facilement. Par contre après quelques kilomètres, cela monte de plus en plus ! Notre porteur Ford 170cv automatique (et ses 3,5 tonnes… voire un peu plus !) grimpe lentement en première. Surtout ne pas s’arrêter, sinon, on risque de ne pas pouvoir repartir en démarrage en côte. A l’arrivée au col, on s’arrête… Au moment de descendre du camping-car, quelques odeurs acres d’embrayage chaud nous alertent. Heureusement rien de grave !
Au retour, en regardant d’un peu plus près notre itinéraire, nous constatons qu’une partie de cette petite route pittoresque a une pente de 20% sur quelques 400 mètres ! On a donc eu chaud (tout comme le moteur).
A quelque chose malheur est bon…
Maintenant nous savons que notre moteur tient bon; et qu’avoir quelques chevaux de réserve sur un camping-car peut s’avérer bien utile parfois ! C’était un critère à l’achat dans le choix du modèle… et nous avons bien fait !
Pour info, voici la route précise à éviter (en venant de Virieu-le-Petit, prendre la D120C. Après 4 km, on aborde la pente la plus forte, juste avant de rejoindre la D120 au lieu-dit la Selle). La pente est signalée à la descente, mais pas à la montée !
En espérant que l’interview de Bernard de Laperleencampingcar vous ait plus, n’hésitez pas à suivre ses aventures sur son blog ou Instagram.
Vous pouvez également lire les autres témoignages de notre blog : « Interview de ParentheseNomade, à la découverte du monde en famille », « le périple d’Alain en camping-car au Portugal ».
Et n’oubliez pas, vivez votre voyage en camping-car avec CaraMaps et Laperleencampingcar !
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